Les services de cybersécurité sont essentiels pour les organisations souhaitant protéger leurs systèmes d’attaques éventuelles. Vos mesures de sécurité internes peuvent sembler efficaces, mais il est tout aussi important de les mettre à l’épreuve face à des menaces externes.
De nos jours, la technologie occupe une grande place dans pratiquement toutes les entreprises actives sur le marché. De l’évolution des tendances logicielles ou de l’IA aux changements dans les attentes des clients en passant par les exigences de cybersécurité, la technologie est directement liée à la réussite organisationnelle, peu importe la taille de l’entreprise.
Un aspect crucial de la gestion d’une entreprise est la mise en place de protocoles pour traiter le flux quotidien de données. Cette opération peut sembler facile à gérer pour les petites entreprises, mais elles devront tout de même faire face à certains défis, tout comme les entreprises plus grandes.
Les cybermenaces sont partout et, contrairement à la croyance populaire, aucune entreprise n’en est à l’abri. Pour les entreprises canadiennes, la protection des données sensibles ne sert pas simplement à éviter de faire les manchettes, mais surtout à gagner la confiance des clients, des fournisseurs et des parties prenantes. Il existe plusieurs façons d’y parvenir, notamment par l’obtention de la certification Service Organization Control Type 2 (SOC 2). Ces protocoles provenant des États-Unis établissent le seuil minimum des pratiques de sécurité et font en sorte que votre entreprise puisse gérer les données de manière responsable tout en se protégeant des menaces.
On pourrait croire que pour garder une longueur d’avance, il faut faire passer l’efficacité avant la sécurité. Ce n’est pourtant plus le cas : en adoptant rapidement des technologies récentes pour se moderniser et conquérir de nouveaux marchés, les entreprises s’exposent involontairement à de nouveaux dangers.
Les pratiques de sécurité d’identification ont évolué en tandem avec les avancées technologiques et la sophistication des cybermenaces. Bien sûr, il y a les mesures usuelles, comme l’utilisation de mots de passe robustes et la vigilance quant à l’hameçonnage, mais pour protéger votre entreprise, il faut périodiquement revoir et consolider ces pratiques exemplaires.
La cybersécurité n’est plus seulement l’affaire des grandes entreprises. Au cours des dernières années, des cyberattaques ont fait les manchettes partout au Canada, en raison de leur ampleur, mais aussi des perturbations aux activités, de la fragilisation de la confiance des clients et des millions de dollars en coûts de récupération. Si les grosses sociétés disposent des ressources nécessaires pour rebondir, les petites et moyennes entreprises (PME) se retrouvent souvent démunies.
Le travail hybride n’a rien de nouveau, mais les menaces de cybersécurité qu’il représente pour les PME sont plus graves que jamais. Maintenant que le travail à distance ou flexible est la norme, les cybercriminels ont adapté leurs tactiques pour en exploiter les vulnérabilités. Les ordinateurs portables ou de bureau et les appareils mobiles peuvent accéder à des systèmes d’entreprise sensibles à partir de réseaux de domicile, de cafés ou d’espaces de travail partagés, qui sont souvent mal protégés. Selon le sondage sur la cybersécurité 2024 de l’ACEI, 44 % des entreprises canadiennes ont déclaré avoir subi une cyberattaque au cours de la dernière année.
La plupart des entreprises canadiennes comptent sur un réseau de fournisseurs pour assurer le bon déroulement de leurs activités. Les éléments essentiels, comme le traitement de la paie, l’infrastructure informatique, le stockage de documents et les plateformes des clients, appellent généralement des fournisseurs externes pour garantir l’efficacité et la flexibilité. Cependant, ces fournisseurs créent des risques que les entreprises ne contrôlent pas totalement. Plus les écosystèmes de fournisseurs s’élargissent, plus les risques augmentent, en particulier pour les PME, qui n’ont pas toujours d’équipes de sécurité spécialisées pour surveiller l’activité des tiers.