En novembre, c’est un rituel attendu par les passionnés de photo et de vidéo qui se retrouvent à ProFusion. Le salon annuel invite les photographes et vidéastes professionnels, les créateurs de contenu en herbe, les vlogueurs et toute personne intéressée par l’industrie de l’imagerie à découvrir les technologies les plus récentes et les plus performantes du milieu. L’événement comporte des lancements de produits, des démonstrations et des conférenciers dans un environnement intime et interactif. Canon Canada était fière d’être une fois de plus l’un des principaux commanditaires de ProFusion. L’événement de deux jours s’est déroulé les 6 et 7 novembre au Palais des congrès du Toronto métropolitain.
Le kiosque de Canon Canada comprenait deux studios collaboratifs où les personnes participantes pouvaient expérimenter différents équipements, notamment l’EOS R5 Mark II – un appareil photo professionnel sans miroir plein cadre doté d’un capteur empilé rétroéclairé de 45 Mpx pour des vitesses de lecture rapides et d’un obturateur électronique de 30 ips – l’EOS R50 (conçu pour les utilisateurs d’appareils d’entrée de gamme qui cherchent à se familiariser avec les objectifs interchangeables) et l’EOS C80, doté d’un capteur CMOS plein cadre 6K rétroéclairé, de la technologie Triple Base ISO et d’une sortie 12G-SDI.
Canon Canada a présenté une collection impressionnante de ses derniers appareils photo, objectifs et produits de cinéma EOS. Les personnes participantes pouvaient essayer le matériel avant de l’acheter, et des experts en produits étaient présents pour répondre à leurs questions. Une galerie d’impression présentait non seulement les travaux des ambassadeurs Canon Simon d’Entremont, Kishan Mistry et Kate Whyte, mais aussi la capacité de l’imagePROGRAF PRO-6100s à reproduire des impressions plus vraies que nature. Dans un autre coin du kiosque, l’imagePROGRAF PRO-2600 a démontré sa capacité à produire une impression de qualité artistique en moins de 10 minutes. Les visiteurs ont également pu découvrir la CR-N500, une caméra PTZ UHD 4K adaptée à la télédiffusion en intérieur et en extérieur, associée à la RC-IP100, une télécommande de caméra.
Canon a également accueilli trois présentateurs. Kate Whyte, photographe de mode, de beauté et de portrait située à Vancouver, a raconté son parcours créatif, depuis l’époque où elle se décrivait comme une « intello de l’art » au secondaire jusqu’à sa décision de suivre sa passion et de se consacrer à la photographie à plein temps. Elle a fait part de ses stratégies pour améliorer son travail. L’une d’entre elles consiste à critiquer et à comparer ses propres images. « Je trouve qu’il est important de souligner les choses que l’on a bien faites et de reconnaître celles qui pourraient être améliorées », a-t-elle déclaré. Kate Whyte a exposé ses recréations d’images qui l’ont inspirée. La création d’une liste de vérification des éléments à analyser et à comparer – éclairage, choix de l’objectif, maquillage, coiffure, etc. – vous aide à repérer vos forces et vos faiblesses et à tirer les leçons de vos erreurs passées. « Cela renforce la confiance dans son futur travail », a-t-elle indiqué.
Pour mettre en évidence une autre stratégie – les images d’ingénierie inverse – Kate Whyte a partagé une série de recréations d’autoportraits. Le projet, un défi personnel visant à expérimenter de nouveaux éclairages et de nouvelles configurations, a développé sa polyvalence créative et lui a permis d’entreprendre des projets qui l’auraient peut-être intimidée par le passé. « L’inspiration est partout autour de nous, a-t-elle déclaré, mais la véritable créativité réside dans la manière dont nous mélangeons nos influences et toutes nos expériences personnelles pour en faire une expression unique. »
Kishan Mistry, photographe de sport et de concert situé dans la région du Grand Toronto, a parlé de l’art de raconter des histoires dans le domaine du sport. Il s’agit d’avoir le bon état d’esprit, en particulier d’avoir la volonté de pratiquer, d’être persévérant et cohérent, et de comprendre que rien n’est parfait. L’art est subjectif, a-t-il dit. « L’un de mes dictons préférés est qu’une image vaut mille mots. Chacun aura une interprétation différente de la même image. Chacun en tirera un sentiment différent. C’est la raison pour laquelle la photographie est si importante. »
Il a souligné le pouvoir de la narration, la capacité de prendre un instantané d’un moment et de donner un sens à une photo. La photographie crée des liens émotionnels, évoque des moments mémorables et a un impact sur le public. Elle vous permet de faire entendre votre voix et d’offrir une nouvelle perspective.
La technique est l’un des principaux moyens qu’il utilise pour raconter des histoires. « L’une des choses que je préfère dans le sport, c’est de prendre des portraits de joueurs en plein match, a-t-il déclaré. La profondeur de champ est un bon moyen d’isoler le joueur et de se concentrer sur ses différentes caractéristiques. Cela montre vraiment la personnalité des joueurs et également ce qu’ils sont en dehors du terrain. »
Rupert Walker, cinéaste situé à Victoria et ami de Canon, a expliqué comment sa passion pour le vélo de montagne, lorsqu’il était enfant, est devenue le fondement de sa carrière de cinéaste. La création de vidéos de courte durée sur les sports d’action l’a aidé à se constituer un public et à créer une société de production.
Rupert Walker a partagé des anecdotes sur les coulisses et des images exclusives de son nouveau film, Land of Plenty, un documentaire de sept minutes sur son ami Ryan Cameron. Ryan a grandi sur un bateau de pêche de 10 m avec ses parents et ses quatre frères et sœurs, et n’a appris à lire et à écrire qu’à l’âge de 13 ans. Le film raconte cette histoire et celle de la situation actuelle de Ryan.
Rupert Walker a tourné le film avec les appareils Canon EOS C80 et EOS R5 Mark II, qu’il utilisait pour la première fois. « L’accès à des images d’une telle résolution et d’une telle gamme dynamique dans des caméras si petites et si compactes a rendu notre tournage possible », a-t-il déclaré. Il a parlé des défis logistiques – filmer sur des bateaux, passer d’une île à l’autre sur des canots pneumatiques, faire souffler le sable de la plage en permanence – et de la manière dont la taille des caméras l’a aidé à surmonter ces obstacles.
Il a montré des images côte à côte des caméras et a mis en évidence les caractéristiques qui lui convenaient le mieux. « Nous avons utilisé la mise au point automatique pour presque toutes les prises de vue, a-t-il déclaré. L’EOS R5 Mark II est un système hybride, mélangeant un système vidéo et un système photo, et il est très précis et rapide. Le fait de pouvoir compter sur la mise au point automatique m’a permis de garder les mains sur la caméra et de gérer l’exposition, et de me concentrer davantage sur les prises de vue dynamiques à main levée. »