Quand on pense à des plans de rechange, il y a pire que de trouver une carrière qui vous permet de photographier des paysages panoramiques de la Patagonie.
Brendin Kelly a joué dans la Ligue de hockey junior du Pacifique pendant trois saisons. Le sport était son unique objectif. Toutefois, une série de blessures l’ont forcé à accrocher ses patins et à envisager un avenir hors de la sphère des sports plus tôt que prévu.
Jusqu’à ce moment, la seule fois où il avait été exposé aux arts créatifs était dans ses cours de cinéma au secondaire. Après s’être inscrit à un programme d’études générales au Douglas College à New Westminster en Colombie-Britannique, il a choisi un cours de cinéma comme cours optionnel. Il s’est découvert une passion inexploitée.
« Après avoir suivi plusieurs cours, j’ai constaté que les films sont la chose que j’aime le plus et j’ai voulu poursuivre dans cette branche », dit-il. « Mais j’ai mis ce domaine en suspens et j’ai eu quelques petits boulots qui m’ont permis de m’en sortir ».
Il a rencontré sa petite amie Meghan O’Rourke, puis ils ont commencé à faire de la randonnée pédestre ensemble. Son amour pour la nature est né. Il a commencé à prendre des photos avec son téléphone. Puis, il s’est procuré un appareil photo reflex numérique d’entrée de gamme. M. Kelly a même obtenu un poste contractuel dans un studio de photographie. Lorsqu’il y eut travaillé ses quatre mois, lui et sa copine ont planifié un long voyage en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Asie.
Au cours de ce voyage, il est devenu évident que le cinéma ne serait pas la carrière créative qu’il poursuivrait. « C’est là que mon amour pour la photographie est né », dit-il. « J’ai rencontré des gens qui faisaient de la photographie à temps plein et c’est ce qui m’a aidé à faire le saut. »
Le temps qu’il a passé au studio de photographie lui a donné la confiance nécessaire pour faire de la photographie une carrière et son voyage lui a fait découvrir un nouveau lieu de travail. « Le studio m’a offert un emploi lorsque je suis revenu à la maison, mais je savais qu’après avoir voyagé, je voulais être un photographe de voyage et de nature plutôt que de travailler dans un studio avec des éclairages », a-t-il dit. « C’était intéressant, mais ce n’était pas ma véritable passion. »
M. Kelly et Mme O’Rourke sont retournés à la maison et ont démarré leur propre entreprise. MOBL Media, l’acronyme de leurs initiales, est un service de création de contenu pour les marques. M. Kelly est le photographe et l’éditeur, alors que Mme O’Rourke s’occupe du volet affaires.
Il a dit adieu à ses journées de déménagement de meubles, de livraison de café et autres petits boulots. « Je n’avais pas vraiment de compétences postsecondaires, alors je ne savais pas trop quoi faire », dit-il. « Heureusement, je fais maintenant quelque chose que j’aime et que je me vois faire à long terme. »
M. Kelly est entièrement autodidacte. Au début, il s’est beaucoup appuyé sur les tutoriels YouTube et a essayé son appareil à chaque fois qu’il en avait l’occasion. « Selon moi, la pratique est la clé du succès », dit-il. « Je l’ai découvert en jouant au hockey, alors je savais que je n’allais pas simplement prendre un appareil et saisir des photos incroyables. Il faut essayer de s’améliorer chaque jour. J’adore les images que je prends, mais je veux quand même continuer à m’améliorer le plus possible. »
En cours de route, il a créé son propre style en combinant sa passion pour la nature aux possibilités de portraits infinies. « Je me suis senti plus créatif et il est possible d’en faire plus avec un sujet qu’avec un paysage fixe. J’ai créé mon propre style en m’inspirant des autres. »
Il a trouvé une communauté avec ses homologues créatifs. Ils apprennent des autres, s’inspirent mutuellement et voyagent ensemble avec leur passion commune. La randonnée pédestre en Patagonie, la pointe la plus au sud de l’Amérique du Sud, a été le voyage le plus mémorable. Son groupe avait la scène à eux seuls et les vues ont fait vivre à M. Kelly une expérience inoubliable, même s’il n’avait pas son appareil en main.
« Je ne serais pas là où j’en suis sans la photographie », dit-il. « J’adore voyager et mon travail me permet d’aller à ces endroits merveilleux et de rencontrer ces personnes fabuleuses qui partagent la même passion pour la photographie et la réalisation de films.
Chaque jour, je me réveille et je me pince, car j’ai du mal à croire ce que je fais. »
Le système EOS R est conçu pour les créateurs d’images qui exigent un excellent rendement de prise de vue, un capteur plein cadre et une excellente ergonomie.